Déchets de déconstruction : comment les limiter ?

En France comme dans de nombreux pays en Europe, le BTP est le domaine produisant le plus de déchets chaque année. Qu’il s’agisse de construction, de déconstruction, de terrassement ou autres chantiers, les résultats sont souvent les mêmes : des tonnes de gravats et de restes de matériaux. Par ailleurs, quelques précautions peuvent être prises pour limiter ces déchets. Découvrez ce qu’il faut savoir sur la déconstruction et les précautions à prendre pour limiter les déchets lors des travaux. Elles vous aideront à choisir la meilleure entreprise de BPT pour prendre en main votre projet.

En quoi consiste la déconstruction ?

Comme son nom l’indique, la déconstruction est l’art de détruire ce qui a été construit. Il s’agit d’une méthode de démolition très prisée de nos jours pour détruire et démanteler sélectivement les parties d’une maison ou d’un bâtiment. À la différence de la démolition proprement dite, la déconstruction est plus soutenue et les techniques de démantèlement utilisées sont plus maîtrisées. À savoir que l’objectif principal de la déconstruction est de conserver les matériaux de construction encore utilisables pour les revaloriser et les réutiliser dans d’autres projets de construction. Cette pratique vise également à limiter les déchets mis en benne et en déchetterie pour préserver l’environnement et éviter le gaspillage.

Les techniques de déconstruction

La technique à utiliser varie en fonction du type de bâtiment à déconstruire, sa taille ou encore la nature des matériaux. On peut distinguer trois principales techniques de déconstruction.

Tout d’abord, la construction manuelle : elle consiste à démanteler manuellement les murs et les matériaux pour conserver leur état et les réutiliser ensuite. On peut procéder par dérasement (de haut en bas) ou par sapement (de bas en haut, assez dangereux).

Il y a ensuite la déconstruction mécanique, une technique utilisée par la plupart des entreprises de démolition. Cette méthode requiert l’utilisation d’un bulldozer ou d’engins de construction spécifiques. L’engin pourra être muni de différents équipements, en fonction de la structure à démolir (bouteur, pelle de démolition, pince ou autre). La déconstruction mécanique est considérée comme la méthode la plus rapide et la plus efficace pour le démantèlement sélectif.

Enfin, il existe différentes techniques de déconstruction de grande envergure. Généralement réservée aux grands bâtiments ou aux structures plus solides, cette catégorie regroupe des techniques radicales, à savoir l’utilisation d’explosifs, le découpage ou encore l’expansion.

Il est important de savoir que ces travaux doivent être réalisés dans le respect des normes de sécurité en vigueur pour assurer la sécurité des travailleurs ainsi que des structures environnantes, même si les risques encourus pour chaque méthode ne sont pas les mêmes.

Comment réduire les déchets de déconstruction ?

Comme nous l’avons expliqué un peu plus haut, la déconstruction en elle-même est une méthode visant à limiter les déchets de construction. Néanmoins, comme tous les travaux de BTP, les travaux de déconstruction peuvent générer des déchets inutiles et des restes de construction. Il est important de savoir que la production de ces déchets peut être réduite au maximum. Pour ce faire, il convient de suivre quelques étapes.

Tout d’abord, il est important de choisir la bonne entreprise pour prendre en main l’intégralité des travaux. Vous pouvez, par exemple, vous entretenir avec l’une de ces entreprises pour en savoir plus sur leur méthode de déconstruction et leurs engagements concernant les déchets de construction. Expérimentée, leur équipe peut étudier minutieusement le bâtiment pour choisir la technique la moins risquée qui générera le moins de déchets.

Il faudra également en savoir plus sur les matériaux à déconstruire. De ce fait, il sera possible de trouver des solutions de recyclage et de revalorisation pour tous les déchets inutilisables. L’organisation du chantier joue également un rôle important dans la gestion des déchets. À savoir qu’une bonne organisation du chantier contribuera à réduire les erreurs d’intervention et à préserver autant que possible les matériaux encore utilisables.

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