Potier céramiste : quand l’art rejoint l’utile

L’être humain a toujours eu une imagination débordante en ce qui concerne l’aménagement. Si le style vintage est revenu à la mode, le style rustique reste l’un des 3 types de décoration intérieure préférés des particuliers. D’ailleurs, les vases et la poterie y tiennent une place importante. Raison pour laquelle, le métier de potier céramiste redevient en vogue depuis le début des années 2000. Une profession mal connue du public et malheureusement négligée des autorités. Pourtant, des milliers de jeunes décident de se lancer dans ce secteur et la majorité arrivent à en vivre largement.

Potier céramiste : un métier deux en un

En règle générale, potier et céramiste sont deux professions totalement différentes. En effet, si le potier est chargé de concevoir à la main des objets utilitaires tels que de la vaisselle ou encore des bols, le céramiste lui, se positionne dans le domaine artistique. Cependant, il est désormais possible d’allier les deux professions et obtenir l’agrégation de potier céramiste. C’est un travail manuel et extrêmement précis qui exige non seulement de l’habileté manuelle, mais aussi de la technique.

Comme son nom l’indique, un potier céramiste sera donc chargée de la conception et de la réalisation de :

  • plats ;
  • vases ;
  • carreaux ;
  • pots, etc.

Potier céramiste : l’art manuel

Chaque geste effectué par un potier céramiste est considéré comme de l’art. Bien que travaillant en usine, ces professionnels de l’argile et de la terre ne perdent pas leur créativité légendaire. Par ailleurs, contrairement à l’opinion publique, les potiers céramistes ne travaillent qu’avec leurs mains afin de former l’objet auquel il souhaite donner vie. Par la suite, après avoir été cuit au four pendant deux heures –ou plus-, l’objet sera peint et/ou verni. Ce n’est qu’à la fin de ce long processus, que le potier céramiste se repose.

Un art manuel, beau et prenant qui permet d’obtenir un produit finit unique au monde comme ceux de l’atelier MARTINE DELHAYE. Ce qui n’est pas le cas pour une fabrication en usine.

Potier céramiste : des qualités et des compétences exigées

Dans l’optique de mener à bien ce travail, il est nécessaire d’avoir certaines qualités et qualifications dont :

  • La créativité qui est essentielle pour se démarquer des autres ;
  • L’habilité permettant d’avoir des gestes sûrs, rapides et surtout précis au quotidien ;
  • La patience ;
  • La facilité d’adaptation quant aux nouveaux styles en vogue sur le marché, mais surtout au niveau du goût de chaque consommateur.

En termes de savoir-faire, un potier céramiste doit :

  • Connaître les divers procédés de meulage, de nettoyage et de décapage ;
  • Maîtriser toutes les caractéristiques des céramiques, des matériaux composites, des pâtes et du grès ;
  • Un bon sens artistique.

Bon à savoir :

L’accès à ce métier est facile du moment que vous obtenez un CAP ou un diplôme équivalent. Néanmoins, effectuer un petit stage chez un artisan céramiste permet de booster le CV et de trouver rapidement du travail.

 Les évolutions de poste

Le salaire moyen brut mensuel d’un potier céramiste débutant est de 1 521 €. Par contre, ce montant peut doubler, selon le niveau d’expérience ainsi que le statut. Effectivement, le salarial est plus sécuritaire dans le sens où il permet d’avoir un revenu stable tous les mois, sauf que le travail à la chêne tue la créativité à petit feu.

C’est pourquoi, il est préférable d’exercer à son propre compte. Le tout est de trouver un marché, pour ensuite fidéliser la clientèle. Il est également possible d’exporter les produits ou de jouer sur l’expatriation en postulant dans des ONG.

 

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