Ouvrir un mur porteur en copropriété : quelles sont les réglementations à respecter ?

Quand on vit dans un immeuble en copropriété, on est soumis à des règlements bien stricts. Pour un résident souhaitant ouvrir un mur porteur, il doit suivre certaines démarches avant d’entamer les travaux. Découvrez maintenant les formalités à respecter pour ouvrir un mur porteur en copropriété.

Les caractéristiques d’un mur porteur

Il s’agit du mur relié à la fondation qui supporte les dalles, les murs des étages et la toiture. En brique, en parpaing ou en plâtre, son épaisseur se situe généralement entre 10 à 15 cm. Il est plus épais que les murs non-porteurs, car c’est la structure de base qui évite la déformation de la maison sous l’effet de la poussée horizontale. La meilleure façon de distinguer les murs porteurs est de regarder le plan de construction. Modifier sa structure nécessite donc des procédures particulières et l’intervention d’un spécialiste en travaux sur mur porteur sinon, la structure du bâtiment risque de s’effondrer.

Ouvrir un mur porteur, faut-il obtenir l’autorisation de la copropriété ?

Oui, un résident désirant ouvrir un mur porteur se doit d’obtenir la permission du délégué des copropriétaires. C’est le mur porteur qui assure la stabilité du bâtiment entier. Par conséquent, la sécurité des résidents est en jeu et si ces derniers s’y opposent, les travaux sur le mur porteur ne se feront pas. Le non-respect de ces démarches peut entraîner des actions en justice, surtout si les murs sont déjà fissurés ou que le mur porteur n’est pas stable. Au vu de tous ces risques, le copropriétaire souhaitant réaliser les travaux doit souscrire à une assurance dommages. La prime d’assurance est généralement élevée (jusqu’à 8 % du coût total du travail) et les compagnies d’assurance fixent un seuil de 4 000 à 5 500 €.

Ouvrir un mur porteur en copropriété : les réglementations à suivre

Il existe des règlements en copropriété qui définissent ce qu’il faut faire avant d’ouvrir un mur porteur. Ces règles dépendent notamment des résidents ainsi que du type de bâtiment. Celui qui désire modifier un mur porteur doit :

  1. Demandez au syndic de contacter l’architecte qui a conçu le bâtiment ou contacter un autre architecte s’il n’est pas disponible. Cependant, la première option est plus recommandée, car il connaît mieux les configurations du bâtiment.
  2. C’est l’architecte qui va décider si les travaux sont réalisables ou s’il faut prévoir de nouveaux plans. Il vous procurera alors un document dans lequel est mentionné que le projet d’ouverture du mur porteur est possible et ne présente aucun risque pour l’habitation des autres propriétaires.
  3. Ensuite, un EDLC ou État Des Lieux Contradictoire est réalisé par le bureau d’études techniques. Le but de cette étude est de déterminer si le mur porteur est relié à d’autres maisons ou est relié à un espace privatif ainsi qu’à une pièce commune. Ce bureau d’études informera alors les copropriétaires sur les éventuels dérangements durant la réalisation des travaux.
  4. Apportez maintenant tous les documents lors de l’assemblée générale des copropriétaires. Le représentant ainsi que les résidents présents vont évaluer la situation et voter pour la réalisation ou non des travaux.
  5. Une fois que vous aurez obtenu l’accord des copropriétaires, vous pouvez contacter une entreprise spécialisée et effectuer une demande de devis. Choisissez un constructeur comme Do Rénovation pour garantir la sécurité des résidents de l’immeuble en copropriété.

Quel coût pour ouvrir un mur porteur ?

Selon l’état des murs et la dimension à ouvrir, le prix peut varier selon l’entreprise qui réalisera les travaux. En général, le prix total pour ouvrir un mur porteur est de 2 500 à 10 000 €, incluant les études et la finition.

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