Top 5 des meilleures essences de bois pour parquet

Choisir un parquet parmi ceux proposés sur le marché n’est pas facile. Ce choix dépend notamment de l’essence de bois, de la surface à revêtir, de l’utilisation, et d’autres paramètres. Pour vous aider à trouver le parquet qu’il vous faut, parcourez notre guide-conseil.

Les types de parquet

On distingue 3 principaux types de parquet :

Le parquet massif

C’est le type de parquet le plus utilisé pour revêtir le sol des maisons anciennes. Il confère de l’élégance à la pièce. Régulièrement entretenu, il peut durer plus de 100 ans. Si vous décidez de l’installer dans votre salle de bains, privilégiez les modèles fabriqués à partir de bois exotique imputrescible comme le teck, dont les lames sont de 23 mm d’épaisseur, de 3 à 6 m de longueur et de 50 à 70 mm de largueur. Il existe deux manières de les poser : coller ou clouer sur des lambourdes. La technique de pose est généralement choisie en fonction de l’épaisseur des lames. La pose clouée est réservée aux lames épaisses tandis que la pose collée aux lames fines. La finition peut être huilée, vitrifiée ou cirée.

Le parquet stratifié

Ce matériau n’est constitué d’aucune essence de bois. Il s’agit d’un papier décoratif qui imite le bois, posé sur un support aggloméré, en plusieurs couches. Sa couche d’usure est constituée de résine protectrice. Le parquet stratifié est facilement reconnaissable grâce à sa faible épaisseur, entre 6 et 14 mm, et à sa largeur allant jusqu’à 20 cm. Il est également fragile. C’est pourquoi, la pose flottante, avec un système de clipsage des lames, est la seule techniqueadéquate pour l’installer.

Le parquet flottant ou contrecollé

Issu d’un usinage différent de celui du parquet massif, le parquet contrecollé dispose de 2 ou 3 couches de lames, les unes pressées sur les autres. Ces dernières ont une épaisseur globale de 15 mm environ et une largeur allant jusqu’à 30 cm. Elles sont généralement constituées de 3 éléments :

    • le parement : aussi appelé « couche d’usure », le parement est la partie visible du parquet. Il est composé d’une essence de bois noble comme le chêne et le frêne. Son épaisseur varie entre 2,5 mm (épaisseur minimale réglementaire) et 6 mm (parquet semi-massif).
    • l’âme centrale : il s’agit du support intermédiaire entre le parement et le contre-parement. Il a la forme d’un panneau de bois (pin ou bouleau) en fibres, avec une haute ou moyenne densité. Son principal rôle est de répartir les tensions.
    • le contre-parement : c’est la partie inférieure de la lame du parquet. Il est constitué de bois résineux, ce qui permet d’assurer la stabilité de l’ensemble.

À la différence du parquet massif, le parquet flottant peut être monolame (des lames distinctes) ou constitué de 2 à 3 lamelles par lame (des frises). Comme son nom l’indique, sa pose est donc effectuée d’une manière flottante. Elle peut être réalisée sur une chape de béton, sur un ancien parquet, sur un carrelage et autres. À noter que la pose collée sur un sol chauffant et la pose clouée peuvent aussi être envisageables. Quant à la finition, elle peut être vernissée ou cirée.

Les différentes essences de bois pour parquet

Le parquet est un revêtement de sol conçu à partir d’un assemblage de lames de bois. Il existe une multitude d’essences de bois pour le fabriquer. Les plus répandues sont :

    • le chêne : il est très résistant, durable et s’adapte parfaitement à tout type d’usage. Il est également traité contre les insectes xylophages. Sa teinte est homogène allant du blond à l’auburn. Pour connaître un peu plus les qualités et les caractéristiques de ce bois, contactez donc un spécialiste du parquet chêne.
    • le frêne : il est de couleur ocre clair ou brun clair. Il présente le plus souvent de nombreux nœuds appelés « cœur noir ». Il peut cependant aussi être très homogène. Cette essence de bois dispose d’une grande résistance et stabilité.
    • le châtaignier : il a une petite ressemblance avec le chêne. Il est dense et durable. Ses grains sont de taille moyenne et d’une couleur jaune clair. Il possède un aspect assez lisse, ce qui le rend très rare sur le marché. Son plus grand atout, c’est qu’il résiste aux insectes et champignons.
    • l’iroko : il s’agit d’un bois exotique marron jaune. Lorsqu’il est exposé à de fortes températures, il vire au brun foncé, avec des reflets dorés. C’est aussi une essence de bois très utilisée dans la fabrication de parquet en raison de sa forte résistance aux aléas météorologiques et de sa stabilité. Le parquet iroko est notamment destiné à un usage extérieur.
    • le sapin : c’est l’essence de bois la plus prisée et la plus accessible. Le sapin est un bois très tendre et léger. Grâce à des traitements spécifiques, il est devenu un bois incontournable dans la fabrication de mobilier d’intérieur et la construction. Il peut être peint et repeint selon vos envies et préférences.

Le prix d’un parquet

Le prix d’un parquet dépend de l’essence de bois avec laquelle il a été fabriqué. En moyenne, comptez entre 30 et 150 euros par m². Pour la pose, tenez en compte l’épaisseur du parquet, sa forme, la taille de ses lames et la finition souhaitée. Prévoyez entre 20 et 40 euros par m². Ce tarif peut varier en fonction du professionnel engagé. Vous pouvez ainsi demander différents devis et les comparer pour enfin choisir l’offre qui vous convient.

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