Il existe aujourd’hui de nombreuses aides financières que les organismes sociaux ou l’État accordent aux enfants handicapés. Pour que votre enfant puisse en bénéficier, il est important de respecter les conditions qui sont exigées pour son attribution. Pour connaître ces conditions, on vous invite à lire cet article.
Les aides financières attribuées aux enfants handicapés
Au sein de la société, il existe plusieurs aides attribuées aux enfants handicapés. Ces aides, principalement financières, sont destinées à compenser une partie des frais liés à leur handicap et ainsi diminuer les dépenses, à venir en aide aux parents. Pour bénéficier d’aides ou de prestations pour l’enfant handicapé, il suffit d’une prétention de ses parents ou de son représentant légal. Une demande complète doit être déposée auprès de la Maison Départementale pour les Personnes Handicapées (MDPH). Par la suite, l’équipe pluridisciplinaire d’évaluation (EPE) pourra formuler une proposition à la Commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH ) afin de prendre une décision. Adresser une demande est simple, mais les conditions d’attribution des aides financières diffèrent selon les différentes sortes d’aides.
L’allocation d’éducation pour enfant handicapé
L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé ou AEEH est une prestation d’aide à la famille. Elle est destinée à venir en aide aux parents qui assument la charge d’un enfant handicapé, sans tenir compte de leurs ressources.
Pour pouvoir bénéficier de cette aide, l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH va, dans un premier temps, évaluer le taux d’incapacité de votre enfant. Il faut que celui-ci ait un taux d’incapacité au moins égal à 80 %, ou entre 50 % et 79%. Ce taux doit être accompagné de conditions particulières, telles que les soins lourds, la fréquentation d’un établissement adapté ou le recours à des dispositifs d’accompagnement pour pouvoir toucher l’AEEH et son éventuel complément. Par la suite, cette aide financière compense les dépenses liées à la situation de handicap d’un enfant de moins de 20 ans, résidant en France. Et l’enfant ne doit pas être placé dans un internat avec une prise en charge intégrale des frais de séjour par l’assurance maladie.
Il faut noter que vous pouvez également bénéficier d’un complément pour les frais particuliers liés à l’handicape de votre enfant. Ces derniers peuvent concerner les aides techniques, les divers aménagements du logement, les frais médicaux, etc. Mais il y a aussi la nécessité de l’aide d’une tierce personne.
Le versement de l’AEEH et de son complément se fait tous les mois par la caisse d’allocations familiales (Caf) ou par la mutualité sociale agricole (MSA) ou autres caisses intervenant dans le versement des prestations familiales.
La prestation de compensation du handicap
Comme l’AEEH, la Prestation de compensation du Handicap ou PCH est une aide financière accordée aux familles qui ont des dépenses liées au handicap de leur enfant.
Ces dépenses peuvent concerner plusieurs domaines, comme l’aménagement du logement ou du véhicule, la rémunération d’une tierce personne pour venir en aide à votre enfant, les aides techniques, l’aide animalière et d’autres dépenses exceptionnelles ou spécifiques.
La PCH peut attribuée autant aux enfants qu’aux adultes malades ou en situation de handicap. Pour pouvoir en bénéficier, certaines conditions doivent être remplies. Il faut, tout d’abord, que votre enfant rencontre des difficultés graves, voire absolues dans la réalisation des tâches de la vie quotidienne ou de certaines activités. Ces tâches et activités sont classées en différentes catégories : la mobilité, l’entretien personnel, la communication et les relations avec autrui. Il faut aussi que l’enfant soit âgé de moins de 20 ans. La famille doit, au préalable, avoir touché à l’AEEH et doit remplir les différentes conditions d’ouverture à un complément d’AEEH.
Ces conditions d’attribution sont, par la suite, évaluées par la MDPH. Et c’est à la MDPH d’attribuer la PCH sur la base des éléments du dossier déposé par la famille.